attention - concentration - mémorisation

Et si l’oreille jouait un rôle essentiel dans nos capacités d’attention et de concentration ?

Une bonne concentration permet de focaliser son attention sur quelque chose de précis comme la voix de l’enseignant, en faisant abstraction des nuisances extérieures comme les bruits ambiants. Réussir à se concentrer n’est possible que si l’oreille est capable de se mettre à l’écoute. 

Avoir une bonne audition ne veut pas nécessairement dire une bonne écoute.

Si l’audition est un phénomène passif, non sélectif et inné, la capacité d’écouter est de l’ordre de l’actif. En effet, l’oreille ne se limite pas à transmettre passivement des informations auditives. De la même manière que l’oeil ajuste la vue, l’oreille est capable de se « tendre » pour discriminer de façon très fine certains sons.

Ainsi, passer le l’audition à l’écoute dépend de paramètres à la fois physiologique et psychique.

L’écoute d’un point du vue physiologique :
La mise à l’écoute est possible grâce à l’action de deux muscles présents dans l’oreille moyenne : le muscle tenseur du tympan, relié au marteau et le muscle de l’étrier. Ces deux muscles vont permettre de jouer sur la tension de la membrane tympanique et sur la pression liquidienne de l’oreille interne. L’oreille est alors capable de sélectionner les sons à écouter tout en filtrant les sons non désirés.
 
Si ces muscles sont défaillants, se mettre à l’écoute demande un trop gros effort qui ne peut être maintenu dans le temps.
Sachez que les otites à répétition affectent la fonction d’écoute.
L’écoute d’un point de vue psychique :
L’écoute dépend avant tout du désir de communiquer.
                                       
                                         N’y a-t-il pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre ?

L’état émotionnel est donc un facteur primordial dans le processus d’écoute. Une personne anxieuse présente une hyper-vigilance qui la maintient sur le « qui vive », l’empêchant de se poser et de se concentrer.
 

L’hyperactivité est souvent induite par un état d’hyper-vigilance et d’angoisse. L’hyperactivité est une réponse pour fuir ces sentiments négatifs. La surcharge émotionnelle et sensorielle entraine une surcharge d’énergie, non canalisée.